Leon dans les vappes! PV elizeth leon isabelle

Elizeth et Isabelle etaient enfin parvenues a hisser Leon jusque dans sa chambre...Il marmonait des paroles incomprehensibles et Isabelle s'inquietait beacoup, elle ne comprenait toujours pas ce qu'il avait..Elizeth ouvrit la porte et les jeunes femmes le deposerent sur son lit...Isabelle regarda Elizeth avec effroi et lui demanda:
Bon et maintenant je peux savoir ce qui se passe?

Eliseth se mordit les lèvres et s'assit à côté de son grand frère. Elle lui caressa les cheveux d'une main. Elle releva ensuite la tête vers Isabelle, et expliqua d'un ton qu'elle essayait de maintenir calme.

En fait, je ne le sais pas vraiment moi-même, grimaca-t-elle. Mais quoi que ce soit, Notre. Père. Ne. Doit. Pas. Le . Savoir.

Elle avait prononcé ces derniers mots d'un ton saccadé, sans le vouloir. Eliseth essaya de se justifier.

Tu ne sais pas comment il est, toi, mais il est dur, impossible, il l'enfermerait et ne voudrait plus en entendre parler, il ne nous aime pas, à la moindre erreur c'est fini, il est trop...

Léon grogna à nouveau... Il entendait, au delà de son rêve, ou de son cauchemar, cela dépendait pour qui il parlait, des voix... et des voix familières... Il tourna machinalement la tête de droite à gauche et de gauche à droite, comme pour se détacher d'une vision... oui... la vision de son père... Et d'un coup...

"Arrrrrgh ... "

Il s'était assis d'un bond sur son lit... Ses pensées étaient flous... Ses yeux translucides n'y voyaient pas encore... Le corps trempé de sueur, il colla son poignet, moite, contre son front... Il ne voyait pas ce qu'il faisait là, dans ses dernier souvenir, il était dans le parc, mais il ne se souvenait plus où...
Relevant finalement la tête, la bouche légerement entre ouverte et le souffle court, Léon leva les yeux... et vit tout d'abord sa soeur... puis sa marraine... Et dans un souffle, fermant les yeux, il s'abatit sur le lit, crachant un:

"Merde, fais chier !!!"

Il semblait hors de lui, et ses mains tremblaient. Rouvrant finalement les yeux, il regarda sa soeur avec fureur... Une fureur justifiée ?

Isabelle aquiesca aux paroles d'Elizeth et sentit malgre elle des larmes qui lui montaient aux yeux, a l'annonce de cette nouvelle surprenante...Elle se rapprocha elle aussi de son Leon et lui baisa le front apres lui avoir enleve ses chaussures et ouvert un peu sa chemise pour qu'il soit a son aise...Il trembla quand elle entendit les mots qui sortaient de sa bouche sans aucun sens mais enfin, il ouvrit les yeux...

Eliseth s'éloigna prudemment au vu de la fureur dans les yeux de Léon. Elle osa cependant demander timidement :

Euh...Tu te sens mieux?

Elle espérait qu'il n'allait pas lui en vouloir, qui sait? Les Des Lys avaient une façon de réagir souvent très surprenante et cela pouvait s'avérer embarassant. Elle regarda Isabelle qui le maternait comme...une poule couve son oeuf.

[pardon, Isa, j'ai pas pu me retenir]

Léon ne répondit pas à la question de sa soeur... Il était furieux..; furieux pourquoi? Parce que sa soeur et sa marraine s'inquiètaient pour lui? Non... furieux parce qu'il avait fait tant d'efforts pour cacher ce secret... un secret réduit au néant...

"Putain ! " cracha t-il à nouveau.

Et se relevant d'un trait, il se dirigea vers la fenêtre... sa chemise, ouverte par sa marraine, voltigé à cause du vent et le froid aurait pu le congeler ici, mais il ne bougeait pas... et d'un coup, sentant son poignet gauche dénudé, il y jeta un coup d'oeil, pour voir sa cicatrice... une cicatrice que tout le monde pouvait voir... Et se précipitant vers son bureau, il prit un bracelet mousse qu'il mit autour de la cicatrice.
Puis, se tournant vers les deux femmes, il leur jeta un regard où on aurait pu lire une fureur indéscriptible, et un fond de désolation...
La tête lui tourna à nouveau, et il s'avança vers son sac, cherchant une pillule à avaler pour se calmer...

Gaby qui arrivait dans le couloir vit la porte ouverte et intrigué alla voir qui était là ... surement Léon ..mais il n'aurait pas laissé la porte ouverte.... Il entra dans la chambre pour trouvé un coloc presque dans les vappes (à moitié sonné) entre Eliseth qu'il n'avait pas vu depuis un bail (n'est ce pas) et un femme qu'il avait déjà du croiser ... une prof d'après ses sources.. mais qu'il ne connaissait pas...

Euhh bonjour.... qu'est ce qui ce passe au juste ... demanda t-il timidement... avant de refermer la porte derrière lui pour que personne n'assiste au spectacle....

(DSL !! je m'incruste.....ça dérange pas au moin..??)

Un eleve qu'Isabelle ne connaissait pas encore et qui se promettait detre le coloc de Leon, entra dans la piece un peu confus...Elle lui adressa un sourire genee:

Euh bonjour, tu est le coloc de Leon nest-ce pas?
Non Leon fais pas ca!! s'exclama soudain Isabelle
Gaby plongea sur Leon pour l'empecher de prendre une pilule dans son sac et en combinant leurs efforts, ils parvinrent a le maintenir assis...

Merci! mumura Isabelle

Gaby relava la tête vers la prof ...

De rien..

Il reporta son attention sur Léon .... Il lui mit la claque de sa vie (et oui !!! lol) comme on essaye de faire comprendre quelque chose à un goss....

Toi tu arrètes ça tout de suite .. tu n'es pas en état.. il le fixa méchement ... les sourcils froncés...

Désolé ... Gabriel ... oui je suis son coloc... dit-il à l'intention de la prof.. qui avait parut surprise par la giffle... (pas autant que Léon!)

Léon se tortillant pour essayer de se dégager de l'étreinte de sa marraine, les larmes lui montant inconsciemment aux yeux, ne vit pas la giffle lui arriver...
Quand il l'a reçu, il arrêta tout mouvement, le souffle coupé, il ne bougeait plus, et restait assis, la joue rouge... Puis, levant doucement la tête vers son colocataire:

"Connard" Lui dit il simplement... et puis, comme s'il avait oublié sa présence, il se tourna vers sa soeur:

"Et toi... pétasse... comment t'as pu me faire ça..." Haussant la voix, il finit par crier...
"Je fuis depuis le départ, je me cache, et toi t'appelle Isabelle à la rescousse, je te l'ai dit pourtant, si j'ai tenté de me tuer, c'est pour m'arrêter, pour arrêter tout ça !" Il montra du doigt son sac, et pour on ne sait quelle raison, son poignet droit, celui tatoué...
Et enfin, se dégageant violemment de l'étreinte de sa marraine:

"Et toi, pourquoi tu ne m'as pas écouté quand je t'ai dit de dégager, j'ai demandé l'aide de personne, à votre avis, si j'utilise ça, " il montra son sac du doigt" C'est pour ne pas avoir à vous demander de l'aide, pour ne pas avoir à faire chier mon cher père, ce p'tit con qui n'écoute que son honneur... Et d'ailleurs, mes frères et soeurs, sauf peut être Mat', l'ont perdu leur honneur, en ne faisant même pas confiance à leur frère et..."
Léon ne pouvait plus parler, d'un pas rapide, il se dirigea vers la fenêtre pour ressentir un peu de fraicheur... et d'un coup, il cracha tout en regardant son poignet:

"Putain, pourquoi ça n'a pas marché!"

Gaby qui avair suivit son coloc du regard ... le suivit vers la fenêtre et le fit se retourner .. lui mit une deuxième claque....

Tu crois vraiment ce que tu dis... si ... tu pense vraiment qu'il ait envie que tu te laisse crever... !! EST CE QUE TU REALISE CE QUE TU VIENS DE DIRE!!!

Gaby avait les yeux humides rien qu'au fait de penser que son coloc et maintenant ami... ait pu tenter de se suiider... déjà que le fait qu'il se drogue était assez dur .... surtout que son coloc n'aimait pas en parler;...

IL y a d'autres moyen que ça pour arréter... mais ça tu n'as même chercher à savoir j'imagine....

Maintenant Isabelle se tenait immobile contre le mur, se sachant que dire et que faire, elle etait completement abasourdie et bouleversee...Elle se mit a pleurer en silence, fixant de ses yeux Leon...Elle tremblait devant l'echange des jeunes hommes et la tentative de suicide de Leon et son probleme face a la drogue...Puis temblant tellement, manquant de tourner de l'oeil, elle se laissa tomber a genoux sur le sol...Le contenu de son sac se repandit un peu partout mais Isabelle avait perdue son sang froid habituel et ne bougeait presque plus...

Léon, cette fois ne se laissa pas abasourdir par la claque... Et, se rapprochant d'un pas lourd de son coloc', il lui assena un coup de poing, ferme et sans hésitation, sur la pomette gauche... Puis une fois qu'il fut à terre, il lui assena un coup de pied moins fort que le coup de poing, dans le ventre...

"Connard..." Reprenant ses cris, il lui répondit:"Bien sûr que je suis sûr que mon père ne m'aime pas ! Il n'aime sans doute que lui même! tu ne sais sans doute pas qu'il m'a frappé étant petit, bien sûr que j'ai cherché d'autre moyen pour oublier! J'ai tenté de trouver des bons côtés à mon père, mais non, il n'en a pas! Comment oses tu me frapper alors que tu ne connais ni mon père, ni mes problèmes! et pour arrêter la drogue... Ca se voit que tu n'as jamais essayé! CONNARD !"

Léon tremblait de tout ses membres, il se sentait mal et EN avait vraiment besoin... Lentement il se dirigea vers son sac...

Gaby se relevant maladroitement ... se jetta sur Léon ...ils tombèrent sur le canapé ...et Gaby fit son possible pour l'empécher de se lever...

MAIS OUBLI LE TON PERE SI IL TE FAIT DU MAL .... TU VOIS PAS QU'IL Y A DES GENS POUR QUI TU COMPTES!! RIEN QUE LA ! IL Y A TA SOEUR ET TA MARAINE....
il rattrappa le bras de son coloc qui se débattait comme c'est pas permis...

Tu penses vraiment que c'est en fuyant comme ça que tu nous fera plaisir.... tu te trompes... mais alors totalement....

Léon, écoutant ce que disait son colocataire, partit d'un immense éclat de rire noir...

"Mais putain, je le dis depuis le départ!!!! J'ai fuis mes responsabilités, j'ai fuis ses souvenirs de... de tortures... et je fuis encore tout le sang que j'ai versé ! Imbécile... Pour une fois dans ma vie, ce n'est pas pour ceux que j'aime que j'ai fais ça... C'est pour MOI, pour moi... et pour personne d'autre... Je l'ai sans doute fais aussi pour mon père... Pour qu'il se couvre de honte quand les gens apprendront, qu'un de ses fils s'est suicidé, s'est drogué, et a fais encore plus !!!" Encore une fois, Léon jeta un regard à son tatouage... Puis donnant un grand coup de genoux dans le ventre de Gabriel, il se dirigea vers son sac, encore une fois...

La tête lui tournait, et il se sentait de plus en plus faible... il voyait presque double, et ses pas devenaient traînants...

Gaby profitant de l'état de faiblesse dans lequel son coloc était se précipita sur le sac ... le pris et le balança dans sa propre chambre ...chambre qu'il ferma vite fait à clef.... Il regarda Léon dans les yeux.... comme quoi il ne lacherait pas l'affaire comme ça .... Léon ne pouvait pas non plus sortir dans le couloir .. puisque cette porte aussi était fermée à clef....

Je ne te laisserais pas continuer comme ça .... dit-il dans un souffle ....même si pour ça tu dois te retrouver dans un état de manque .... je ne te laisserais pas faire ....( Gandalf : VOUS NE PASSEREZ PAS !!! mrd jme trompais de film dsl)

Léon regarda son colocataire dans les yeux... Ses yeux étaient translucides... et il avait mal... mal à la tête ou mal au coeur ?
Le jeune homme parla d'un ton très calme, qui cacahit son ressentiment:

"Tu comprends rien pédé!"

Il secoua la tête, il ne se controllait plus depuis un bon moment, et même s'il pensait la plupart de ce qu'il disait, il n'était plus maître de soi...
Mais d'un coup, il se redressa, et se glissant jusqu'à la fenêtre, la chemise à moitié déchiré, ouverte en plusieurs endroits, le vent frais s'engouffrant dans la chambre, il glissa une main dans sa poche, et fit une chose étrange... Sortant une mitaine noir, il la glissa sur sa main et son poignet droit... Puis, attrappant son portable, il le balança par la fenêtre, comme si il voulait s'en débarasser, et sans doute cacher quelque chose aux autres: des messages, ou des contacts... Puis il glissa par terre, un canif tombant alors de sa poche droite...
Les yeux à moitié fermés, Léon n'avait presque plus de force...

Gaby se dirigea vers Léon n'ayant pas pris en compte la remarque pas très gentille ... qu'il mettait sur le dos de l'état de son coloc.... se fichant complétement du portable qui avait du se fracasser plus bas.... il arriva près de son coloc et pris son poux ... celui ci était à peu près normal ... Léon s'était juste évanoui ... Il le porta comme il put jusque dans sa chambre et l'allongea sur son lit... Il fouilla la chambre à la recherche de sa drogue ....mais n'en trouvant pas il fut légèrement soulagé ... Il regarda son coloc allongé sur le lit ... celui ci avait l'air pas très bien ... Il posa sa main sur son front ... il avait un peu de fièvre ... il le mit donc sous les couvertures après l'avoir préalablement déchaussé... et alla chercher une bassine d'eau fraiche ainsi qu'un gant ... qu'il trampa dans l'eau et qu'il mit sur le front de son coloc ...Il était toujours inquiet pour celui ci ..... Se souvenant qu'il y avait les deux filles dans le salon il alla voir l'état de la maraine de Léon... voyant qu'elle aussi était dans les vappes il la porta jusque sur le canapé ...et retourna jusque dans la chambre de Léon laissan Eli s'occupper de la prof....

Léon, s'était évanoui en moins de deux... Il n'avait plus de forces, et son poux était plus lent que d'habitudes...
Quand Gabriel l'avait déposé dans le lit, il ne semblait, fort heureusment, ne pas avoir remarqué les traces de coups assenés un peu partout sur les avant bras et sur le torse de Léon... Le jeune homme avait fait ce qu'il devait avant de s'évanouir, il arriverait sans doute à récuperer son canif plus tard...
Pour l'instant, Léon sombrait dans une inconscience sombre...

Eliseth qui était restée pétrifiée devant cet échange violent, et qui était sonnée par le "pétasse", ne sut que faire. Elle finit de s'occuper d'Isabelle, elle se rapprocha de son frère évanoui.

* Alors, songea-t-elle avec un étrange détachement, c'est comme ça que Léon me voit? *

Alors qu'elle se serait effondrée en larmes d'habitude, le choc ne lui fit ni chaud ni froid. Elle comptempla son frère, glacée de l'intérieur, et se tourna vers Gabriel.

Désolée que tu aie du assister à ça. Merci pour ton aide.

Sa voix lui semblait lointaine et glacée, comme celle d'une autre.

Gaby se tourna vers Eli...

Ne t'en fait pas il était en manque ... il a agit sur le coup ... il ne pense peut être pas ce qu'il disait..... Il était en colère...

Il remouilla le gant avant de lui remettre sur le front.....

Tu sais ne devrais pas lui en vouloir comme ça .... il avait remarquait le regard froid d'Eli sur son frère .....

En tout cas celui qui a le plus souffert dans la pièce est surement le portable... dit-il pour alléger l'atmosphère...

Léon était blanc comme la neige, et dans les délirs qu'il cauchemardait à l'instant, sans s'en rendre compte et dans l'une des premières fois de sa vie, des larmes coulèrent sur ses joues...
Ses poings étaient serrés, et il gémissait presque... Il avait mal... trop mal... Mais mal de quoi?

Gaby voyant que son coloc et ami n'était vraiment pas bien tanta de le réveiller ... il le secoua comme il put et vit alors les cicatrices.... il ne dit rien ...mais continua à essayer de réveiller son coloc ....(non il ne lui balance pas de flotte à la figure...) n'arrivant à rien il le prit dans ses bras essayant de la calmer le mieux qu'il pouvait... il le berça quelques minutes avant que Léon semble se calmer un peu.. du pouce il essuya les larmes... et attendit comme ça au cas ou....

Le fait de bercer Léon n'eut aucun effet sur le jeune homme... Ce n'téait plus un enfant...
Les mains toujours crispées, les doigts lui rentrant presque dans la chair, le visage blanc comme un linge, les larmes coulants toujours doucement sur ce visage amaigri depuis quelques temps, le poux battant faiblement, la chaleur de son corps augmantant très legerement, Léon n'était pas bien, et son coeur se déchirait de milles tourments qu'il n'arrivait plus à calmer...
Le jeune homme ne se réveillait pas...

Aprés cet échange violent, tout ce que Isabelle se rappellait c'était d'étre tombée au sol au milieu de larmes qui inondaient son esprit...Puis on l'avait déplacée sur le canapé le plus proche et elle avait sentit l'épong mouillée qu'Eliseth avait du lui appliquer sur le front...Elle avait ouvert les yeux mais s'en remmettait difficilement..C'était si dur de voir une des personnes qu'elle aimait le plus au monde, dans un état pareil...Sans compter qu'elle se sentait trés honteuse d'apporter des complications supplémentaires au lieu d'apporter son aide...

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